Albion: mes tribulations outre-Manche.

Avant de vous raconter mes péripéties anglo-délirantes, je refais le point sur ma vie sentimentale. Les Hommes et les Femmes viennent décidément de planètes différentes. Je dis noir et elle comprend blanc. C’est frustrant de voir que les cerveaux de Roméo et Juliette fonctionnent complètement à l’opposé.

D’un coté il y a Ashley, de l’autre Risham et moi, au milieu, qui ne sait pas sur quel pied danser. Risham m’avait fait comprendre qu’elle avait envie que je m’occupe d’elle mais qu’il fallait accepter son besoin de liberté, son désir de séductions quotidiennes et sa cohorte d’admirateurs. J’ai refusé.

Et depuis c’est elle qui, piquée au vif, essaie de me faire sortir de ma tanière. Moins je l’appelle et plus elle a envie de me voir. Treat them mean, keep them keen comme on dit ici. Mon cerveau masculin de base me dit que c’est pas logique même si mes amies me soutiennent que c’est typique comme comportement. Il est vrai que je connaissais le phénomène mais j’ai l’impression de tourner en bourrique.

Donc nous voilà, Risham et moi, lancés dans un gigantesque jeu du chat et de la souris. Avec une souris qui pourrait avaler le chat en un clin d’œil.

De l’autre coté Ashley est partie en vacances en Espagne avec son ex-ex-boyfriend. Elle a passé une nuit avec moi juste avant de prendre son vol. Et je n’ai pas pu lui résister. C’est que les souris anglaises, elles savent se jouer du chat sans pareille. Et le caresser dans le sens du poil.

Elle me cherche, elle m’exaspère et elle m’allume. Parce que tromper ce #~ !* de Steve avec moi l’excite. Son dernier texto « Je suis topless sur la plage, je vais demander à Steve de me passer de la crème, je pense à toi » à réussi à me faire balancer mon portable à travers la pièce.

Une fille simple et honnête, ça existe ou il faut que j’arrête de draguer des Anglaises ?