Un petit peu de mal à écrire en ce moment. Un peu trop de stress au bureau. Des réparations à faire dans mon appart alors que je découvre avec surprise que les installations électriques anglaises sont un peu différentes. Alors que mon quotidien manque un petit peu d’étincelles.
J’ai la légère impression qu’il y a une malédiction dans mon entourage. Copines trompées, couple qui se sépare et ex envahissant. De quoi écrire un livre ou de nouveaux épisodes de
Coupling (une de mes séries britanniques préférées). Ce qui me fait penser que Londres reste une ville de célibataires. C’est sans doute le cas dans toutes les grandes villes comme New York ou Paris.
Beaucoup de ce qu’on appelle les « jeunes professionnels » entre 25 et 30 ans, qui commencent leurs carrières à la City ou ailleurs. On vient à Londres pour débuter sans vraiment connaître de personnes, paré pour la grande aventure. Et en conséquence, 60% des londoniens sont célibataires. Toute cette foule se tourne autour, se cherche, se trouve, s’aime et se sépare. C’est le règne de l’éphémère. Tout le monde se plaint qu’il n’est pas facile de rencontrer une personne « sur la même longueur d’onde ». Mes deux meilleures amies peuvent en témoigner. Ce sont, quelque part, une Bridget Jones et une Ally Mc Beal. Et moi, on devrait m’appeler Chandler plutôt que Chninkel. Je devrais me reconvertir en scénariste de sitcom. D'ailleurs la BBC
recrute en ce moment!
Au final un chaos permanent. Il y a de l’action mais je commence à trouver ça fatiguant. Je me fais vieux ou quoi ? Il va falloir que je vous raconte les aventures de Bridget, Ally et Chandler alors…
à 14:39