Qui dit Post du Lundi, dit racontage de week-end. J’ai passé ma journée de samedi à
Oxford à faire le touriste en agréable compagnie. Au programme les collèges, les églises et des étudiants en vélo partout. Ca fait plaisir de se retrouver dans une ambiance étudiante comme ça. Ce n’est pas que j’ai du mal à me fondre dans la masse des employés de la City qui sortent après le bureau quand je sors sur Londres mais ce week-end fut un peu un retour aux sources.
FLASHBACK
Je suis dans les 9 m2 de ma chambre de Cité U à coté des douches collectives. Julien vient frapper à ma porte pour m’annoncer qu’il a encore amélioré l’économiseur d’écran / dictionnaire français – polonais qu’il a programmé sur son PC. Moi, je nage dans le dossier d’inscription de mon université américaine. C’est jeudi, ce soir on ira boire des Despé à l’Appart. Avec un peu de chance on aura la pièce Chambre à coucher où l’on peut se vautrer dans un lit et poser ses verres sur la table de nuit. Après la préchauffe on ira au Gormen’s se trémousser sur du Eiffel 65. Et samedi on montera au Phidias. Boudu, le patron de la boite, nous pincera les fesses et on draguera des américaines impressionnées par la décadence européenne (= Daft Punk + gay friendly + philosophie post-moderniste). Pour l’instant nous nous dirigeons vers le RU pour remplir nos panses étudiantes de frites bien grasses. On attrape au passage Caroline qui cherche le sens de la vie dans les tests de Cosmo et Aude qui roule ses joints. On se donne rendez-vous Place des Grands Hommes dans 10 ans en se foutant de la gueule de Patrick Bruel.
BACK TO REALITY
Zut ! Je crois qu’avec les années, l’évolution est minime. C’est peut-être qu’en Angleterre, on devient adulte encore plus lentement. Toujours les sorties du week-end, les histoires de fesse et les copines qui se font larguer par des connards. Les mêmes histoires qui se répètent à l’infini depuis qu’on a atteint l’adolescence. Sauf que j’ai plus de pognon à claquer en trucs inutiles et en boissons alcoolisées.
Un jour je serai adulte. Enfin j’espère.
